Les beautés sont souvent difficiles à conquérir...
Quelle belle surprise pour l’amateur éclairé en géographie que je pensais être, que la découverte de cette île au nom inconnue, avant d’y prévoir un séjour du au hasard d’un contact internet. L’arrivée au port de la ville de Skopélos nous permet de découvrir une cité, avec ses constructions nichées sur les collines en surplomb de la mer, d’une grande beauté.
Une dizaine de kilomètre par une route sinueuse mais en bon état nous amène à la maison à la campagne, lieu de notre séjour. Perdue dans la végétation au pied d’un colline couverte d’oliviers et surplombée par sa tour antique. Cette maison isolée mais proche de la route offre tranquillité et commodité avec notamment son espace barbecue où il est possible de griller, tous les mets que l’on imagine, avec facilité.
La baie de Panormos avec ses belles plages offre un environnement traditionnel pour les amateurs de baignade, qui doivent être nombreux en juillet et août. A noter qu’une auberge propose la spécialité locale le véritable « chesse-pie » (sorte de chichi espagnol fourré à la féta) à déguster mais sans en abuser car assez consistant.
Pour un vacancier curieux et n’appréciant peu les bains de masse une petite marche vers le cap « Trachili » et le cap « Kokkina » nous permet de goûter au plaisir de la de la baignade solitaire dans un lieu enchanteur. Pour arriver à cette endroit prendre la petite route du cap « Trachili » qui traverse une plaine peuplée de d’oliviers à foison, puis se poursuit par un chemin pédestre hélas pas trop entretenu, mais les beautés sont souvent difficiles à conquérir.
En reprenant la route de Skopélos une route très sineuse direction Aghnondas, nous amène à la petite plage de sable de Limonari un autre endroit charmant de baignade.
Une visite de la ville de Skopélos s’impose; l’amateur de souvenir trouvera tout ce qu’il ose espérer; mais une promenade dans les petite ruelles sinueuses et escarpées de cette cité coquette et fleuri le ravira avant de prendre un verre aux nombreuses terrasses face au port. Les collines du centre de l’île sont pleines d’intérêts tant pour les amateurs de marche que pour les paysages à regarder et à photographier; il convient de se munir d’une carte assez précise de l’île car des cartes sommaires comportent des erreurs et n’indiquent pas tous les chemins.
Mais globalement les chemins sont bons ceux en terre nécessitent une conduite attentive à moins de louer un véhicule tout terrain plus facile à manier sur ces routes. La mer que l’on aperçoit de tout côté donne une palette au paysage digne d’un peintre expressionniste.
Le site de Sendoukia qui nous amène à traverser un paysage aux allures bibliques tant par sa majesté que par le silence qui règne là, afin d’ y découvrir des sarcophages taillés dans le roc au sommet de l’île face à la mer; un endroit plein de solennité à ne pas manquer.
Le courageux qui prendra la peine de parcourir une vingt-cinq de kilomètres vers l’ouest pourra découvrir le joli village de Glossa niché sur sa colline avec à ses pieds le port de Loutraki où accoste les hydroglisseurs venant de Skiathos , deux endroits qui valent bien cet effort.
Le retour à la maison de campagne nous permet d’admirer la région où il est niché avec un recul soulignant sa beauté.
Le bilan de ce séjour est positif : une île très jolie alliant beauté naturelle et calme dans un environnement adapté aux visiteurs avec cette qualité d‘ accueil et de contact qui font le charme des habitants de la Grèce. Une île méconnue à visiter avant peut-être qu’elle soit victime de son succès et où j’espère retourner bientôt.