Epilogue

Nous voulons citer une paragraphe du livre de Mark Held comme épilogue pour notre « site ». Merci pour votre visite !

Construction et nature sur le pourtour de cette Méditerranée millénaire sont oeuvres d’ hommes. Ce sont eux qui ont modelé et remodelé ces terres que nous aimons, reconstruisant après les catastrophes, essartant après les longs exodes et replantant inlassablement les vergers saccages. Ce sont eux qui, depuis des temps immémoriaux, ont « courtise la terre » qui nous fascine aujourd’hui.

Aimer une terre et une île en particulier, c; est aimer ses habitants. Eux sont les vrais héritiers des fondateurs innombrables qui, au fil des siècles, ont donne un visage a ce territoire ferme. Comme j’ ai tente de le démontrer dans cet essai, ce paysage leur ressemble. Aussi, nous, qui venons ici de Paris, d’ Athènes, de Salonique, de Londres ou d’ ailleurs, devons-nous en approcher sur la pointe des pieds. L’ équilibre de ce petit monde qui nous éblouit est fragile. La douceur des insulaires, leur hospitalité, leur modestie, autant de qualité qui les rendent vulnérables aux influences des voyageurs arrogants.

N’ apportons pas ici notre hâte, nos angoisses et nos afféteries.

Il y a trop d’ exemples dans l’ histoire d’ invasions (même touristiques) qui se terminent par l’ éradication des cultures locales submerges sous le nombre. Referons-nous a ces greffes qui ont réussi. Dans ces cas-la, c; est « l’ envahisseur » qui est absorbe par l’ insulaire et qui se convertit a ses qualités.

Si vous passez par ici, efforcez-vous donc d’ être Skopelite….. ou Glossiote, bien entendu!